Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre : «Il n’est pas intelligent de demander actuellement le départ des forces étrangères»

Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre : «Il n’est pas intelligent de demander actuellement le départ des forces étrangères»
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La Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale, présidée par l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, a animé une conférence de presse, le mardi 2 avril, à l’hôtel Kimpeski. L’objectif pour les responsables de cette organisation était de véhiculer un message d’apaisement et de paix face à la situation d’insécurité du pays greffée à l’effervescence politique, religieuse et syndicale.

Pour la circonstance, l’ancien Premier ministre et président de la Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale, Ahmed Mohamed Ag Hamani, était accompagné d’autres membres, à savoir le président de Cri 2002, Dr. Abdoulaye Sall ; le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla ; le maire de Ouenkoro, Harouna Sankaré, et l’imam Mamadou Diallo.

Selon Ahmed Mohamed Ag Hamani, la tragédie d’Ogossagou «doit nous inspirer, interpeller et nous inviter à plus de réflexion, d’introspection et surtout d’autocritique». Il dira que si les problèmes du Mali peuvent avoir des ramifications et des causes en partie extérieure, ils sont pour l’essentiel maliens et leurs solutions ne viendront que de nous-mêmes.

À en croire Ahmed Mohamed Ag Hamani, ce qui s’est passé à Ogossagou est une tragédie nationale pour tout le Mali. Selon lui, le village martyr a certes payé le prix fort, mais ce qui lui est arrivé fend le cœur de toute la République.

Aux dires du conférencier, les victimes de cette barbarie sont des victimes maliennes et ne sont ni peuhles, ni dogons, tout comme hier au nord, les nombreuses victimes ne sont ni sonrhaïs, ni arabes, ni touaregs et d’autres ethnies, mais tout simplement maliennes.

«Ne nous trompons surtout pas d’ennemi ni de combat. L’ennemi, ce n’est ni le gouvernement, ni l’opposition, ni la société civile. L’ennemi a un seul nom : notre propre désunion», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que «nous devons en ces temps de tragédie et d’épreuves contribuer à l’apaisement, à la cohésion sociale, éviter les discours de haine, de violence».

Ahmed Mohamed Ag Hamani a lancé un appel patriotique et fraternel à ses frères de la sphère religieuse de contribuer à l’apaisement. Avant de rappeler que son association a sillonné récemment le Mali de Kidal à Kayes, pour écouter ses compatriotes. Selon lui, partout, le message exprimé, c’est la paix, la sécurité et la stabilité.

En répondant à une question sur le départ des forces étrangères, réclamé par certains citoyens maliens, l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, a indiqué qu’il n’est pas intelligent pour nous de demander actuellement le départ des forces étrangères. Selon lui, «si nous sommes là aujourd’hui, c’est grâce à l’intervention de la France qui a stoppé les terroristes à Konna et a permis la tenue des élections en 2013».

Diango COULIBALY

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