Crise scolaire: Une nouvelle paralysie de près d’un mois en vue L’année blanche se précise

Crise scolaire: Une nouvelle paralysie de près d’un mois en vue L’année blanche se précise
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L’année scolaire peut-elle encore être sauvée au Mali ? C’est la question qui taraude les esprits aujourd’hui au Mali. Le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016
vient de déposer encore le lundi 6 mai 2019, sur la table du nouveau gouvernement, à peine installé, un nouveau préavis de grève. Le temps de cessation de travail programmé cette fois-ci
par les enseignants grévistes est de 27 jours allant du mercredi 22 mai au vendredi 28 juin 2019.

Le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 a déposé un nouveau préavis de grève de 27 jours au moment où sa grève de 23 jours est toujours en cours. pour éviter une année blanche, les enseignants grévistes exigent la satisfaction de deux doléances : l’octroi d’une prime de logement et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’etat. si rien n’est fait avant que cette menace de grève, énième du genre cette année, ne soit mise en exécution, nous nous dirigeons vers une année blanche. les tous nouveaux ministres chargés de la gestion de sujet éducatif (les départements de l’éducation nationale, de la fonction publique, des finances, etc.), sont donc avertis. en prélude à leur grève de 23 jours, du lundi 15 avril au vendredi 17 mai 2019, les enseignants, à l’appel du collectif des syndicats signataires du 6 octobre 2016, ont battu le pavé sur l’ensemble du territoire national le jeudi 11 avril 2019 au mali. les enseignants dénoncent, depuis plusieurs mois, « les mauvaises conditions de vie et de travail de l’enseignant malien.» sur les dix points de revendications de leur cahier des doléances, deux points divisent aujourd’hui les enseignants et le gouvernement malien. il s’agit de l’octroi d’une prime de logement et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État. selon les enseignants, les moyens existent bel et bien au regard du gaspillage à ciel ouvert du bien public. « Les points de divergence ne sont pas tous d’ordre financier. Les points qui ont fait l’objet d’accord l’ont été depuis deux ans ou plus. Nous sommes revenus sur ces points parce que le gouvernement n’a pas honoré ses engagements sur lesdits points. Nous constatons tout simplement que l’école des enfants des pauvres n’est pas une priorité pour les autorités du Mali », les dix points de revendications des syndicats de l’education signataires du 15 octobre 2016 sont les suivants : l’octroi d’une prime de documentation ; l’octroi d’une prime de logement ; l’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’education préscolaire et spéciale en conseil des ministres ; la finalisation du processus de régularisation administrative et financière des sortants de l’ensup (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’eni et ipr-iFrA (ainsi que toutes les grandes écoles eni, ipr-iFrA, conservatoire Balla Fasseké….) ; l’application effective et immédiate du décret n°2016-0001/p-rm du 15 janvier 2016, fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de mission ; la relecture immédiate du décret n°529/p-rm du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3 ; l’organisation sans délai de l’élection professionnelle du secteur de l’education et la création des organes prévus par le décret n°2018-0067 p-rm du 26 janvier 2018, fixant les modalités d’application du statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’education préscolaire et spéciale ; l’annulation des décrets n°2018-0800/p-rm du 19 octobre 2018, fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement et n°2018-0801/p-rm du 19 octobre 2018, portant répartition des services publics entre la primature et les départements ministériels ; l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe ; l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’etat. Hadama B. Fofana

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