Dahirou Dembélé avait-il refusé ou était-il récusé ?

Dahirou Dembélé avait-il refusé ou était-il récusé ?
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A moitié réhabilité depuis la levée de sa résidence surveillée dans l’affaire des «bérets-rouges» assassinés, le général Dahirou Dembélé figurerait bel bien au nombre des officiers supérieurs sur lesquels les hautes autorités maliennes voulaient jeter leur dévolu pour conduire le bateau de l’armée malienne en plein naufrage. Il était en clair dans le pipe mais au finish, à l’ancien chef d’Etat-major sous la transition a été préféré l’adjoint du chef d’Etat-major viré, en l’occurrence le Général Abdoulaye Coulibaly.

Il s’agit d’un choix si inattendu et surprenant que les supputations vont bon train sur les motivations. Chacun y va de son explication. Selon certaines sources, le Général DembeléDahirou a tout simplement renoncé à une résurrection dans l’armée en tant que chef d’Etat-major et aurait gentiment décliné l’offre à cet effet. D’autres crient devoir au contraire que le retour de l’ancien chef de l’Etat-major ainsi que la proposition y afférente ont été surtout contrariés par les équivoques juridiques bon encore levées sur sa présumée implication dans l’affaire des «bérets-rouge».

Plus de 400 véhicules distribués à tour de bras distribués en 2018

Saviez-vous que le Palais présidentiel était devenu la plus grande place caritative de logistique ? C’est d’autant plus vrai que la bataille électorale de 2018 ne s’est pas jouée que sur le terrain d’une simple campagne électorale. Quoique le jeu politique ait été purgé de tout ce qui semblait respirer la corruption et l’achat de conscience, les grands joueurs n’ont visiblement pas manqué d’astuces. Et c’est apparemment à qui mieux dispose du patrimoine commun.

Et pour cause, dans la foulée de la présidentielle le parc-automobile de la présidence a dû saigner corps et biens pour que les troupes soient mieux maîtrisées. Il nous revient en effet que pas moins de quatre centaines de véhicules ont été gracieusement distribuée ou presque. Les heureux gagnants ne sont autres que des députés, des maires, des notabilités et autres sur lesquels les espoirs du président sortant reposent quant à un renouvellement de mandat. Sauf que la générosité risque d’avoir un arrière-goût très amer car des voix s’élèvent de plus en plus pour contester le droit du président de la République de disposer aussi librement du bien commun.

L’entreprise Razel dort sur son avance de démarrage à Missabougou

De plus en plus nombreux depuis quelques temps, les usagers des accès du 1616 (Pont de l’Amitié Sion-malienne» vont encore longtemps attendre avant de voir les merveilleuses ambitions que les hautes autorités leur ont fait miroiter. Un premier espoir né d’un précédent remue-ménage d’engins sur la voie n’aura terminé qu’en feu de paille, qui s’est juste limité à polluer l’atmosphère du voisinage en déversant de la latte rouge plusieurs semaines durant.

Les tentatives d’élargissement de la voie d’accès au 3ème Pont n’ont ainsi été qu’un leurre, un couvert que l’entreprise Razel veut apparemment remettre avec l’installation de ses équipements sur le site devant abriter le nouvel échangeur de Yirimadio, un prolongement du 3ème Pont. Mais tout porte à croire qu’il ne s’agit que d’une poudre aux yeux parmi tant d’autres que le maître-d’œuvre a pris l’habitude de servir chaque fois qu’elle veut grignoter ou a déjà grignoté dans l’avance de démarrage relatif au marché. Il s’agit selon nos sources d’une bagatelle de 6 milliards pour un marché d’une vingtaine de milliards.

La Rédaction

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