Nouvelle attaque jihadiste au Mali: 11 soldats tués selon le gouvernement

Nouvelle attaque jihadiste au Mali: 11 soldats tués selon le gouvernement
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Onze soldats maliens, selon le ministère de la Défense, ont été tués par des djihadistes présumés qui ont attaqué ce dimanche un poste de l’armée malienne près de la frontière mauritanienne, un mois après un assaut contre un camp militaire au cours duquel près de 30 soldats avaient péri.

«Le poste de sécurité de Guiré, dans le cercle de Nara, a fait l’objet d’une attaque violente et complexe aux environs de 5 heures. Les FAMa (Forces armées maliennes) déplorent 11 morts, des blessés et des dégâts matériels», a indiqué dans la soirée le ministère de la Défense. Plus tôt dans la journée, une source sécuritaire malienne avait fait état d’un bilan «d’au moins 12 morts, dont le commandant du poste, un capitaine». «Les assaillants se sont retirés avec une quinzaine de morts dans leurs rangs», a précisé le ministère, qui indique également que «des renforts aériens et terrestres ont été immédiatement dépêchés pour secourir les blessés, occuper le poste et procéder au ratissage».

Le 17 mars, une attaque djihadiste contre un camp de l’armée à Dioura (centre), près de la frontière avec le Burkina-Faso, avait déjà coûté la vie à près de 30 soldats maliens. Et samedi, un Casque bleu égyptien de la Minusma a été tué et quatre membres de son unité blessés par l’explosion d’une mine au passage de leur convoi près de la frontière avec le Burkina-Faso, selon l’ONU. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné l’attaque visant le contingent égyptien. «Les forces de la (mission de paix) Minusma ont répondu, tuant un assaillant et en arrêtant huit autres», a précisé le chef de l’ONU.

Changement à la tête du Haut conseil islamique du Mali

Les attaques du weekend sont intervenues au moment où le président Ibrahim Boubacar Keïta poursuit ses consultations pour désigner un nouveau Premier ministre, après la démission jeudi du gouvernement de Soumeylou Boubèye Maïga. Le Premier ministre a jeté l’éponge moins d’un mois après la tuerie de quelque 160 civils peuls à Ogossagou, près de la frontière avec le Burkina Faso, commise par des membres présumés de groupes de chasseurs dogons.

Le massacre avait entraîné une série de manifestations hostiles au gouvernement pour dénoncer la gestion de l’Etat et l’insécurité persistante. L’un des principaux meneurs de la fronde, l’imam Mahmoud Dicko, a quitté ce dimanche la présidence du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), au terme de son mandat, où il est remplacé par Chérif Ousmane Madani Haïdara, influent prêcheur considéré comme plus proche du pouvoir.

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